Danau Tempe

Nous ne trouvons pas de transport pour rejoindre directement la ville de Sengkang (la plus proche du lac) mais l'alternative sera de monter dans un bus en direction de Makassar qui nous déposera sur la route, mais genre, vraiment sur le bord de la route. Le défi de la soirée était donc de ralier Tappang et Sengkang à une heure où même la police nous dit qu'il n'y a plus de transports publics. On s'en fout parce-que maintenant on sait comment ça marche l'Indonésie et on sait que tout est possible ("tout est imaginable, c'est le jeu de la vie"). Et comme prévu, un premier bémo nous emmène jusqu'à -- où nous trouvons le meilleur moyen pour finir le trajet : le becak nocture ! Le becak est un tuktuk motorisé où peuvent tenir entre une et une personne et demi et où nous tiendrons pendant une heure à deux avec nos gros gros sacs. Mais on est trop contente parce-qu'on va avoir du vent dans la face pendant trop longtemps, et qu'on aime bien ça, avoir du vent dans la face. 


Arrivée à destination -et quelque peu arnarqué par notre chauffeur, mais on lui pardonne-, nous nous installons dans, ce qui sera probablement, le pire hôtel de notre voyage : l'hotel du gros cafard semi-croustillant. Il nous attendait tranquillement sur la table de chevet et à hanté notre nuit (en plus pas confortable), tout en créant une scène de panique que nous n'assumons pas, mais alors pas du tout, en essayant de le déloger de notre chambre. De plus, ses joyeux compagnons qui se délectaient de la porte de la salle de bain nous ont empêcher d'aller aux toilettes en toute sérénité.

Le soir nous sortons vite pour essayer d'oublier ça et finir dans un café où on trouve un bateau pour aller se balader sur le lac Tempe le lendemain matin.
Nous partirons donc vers 9h en direction de notre embarquation, accompagnées de deux  locaux qui vont nous montrer les maisons flottantes du lac. La petit tour de barque est super sympa, on voit tout pleins d'oiseaux et on suppose qu'il y a tout pleins de poissons et on découvre un petit village lacustre, dont les maisons construitent sur des tonnes et des tonnes de bambous appartiennent à l'état et servent de refuge aux nombreux pêcheurs du coin. On est super étonnées de voir la maison bouger en même temps que l'eau... Le retour est tout aussi joli même si on se fait kicker par le soleil !






De retour en ville, nous n'hésitons pas à changer d'hotel pour un au prix double mais qui va nous offrir un confort inégalable ! Une petite piscine et des lits moelleux qui vont nous reposer jusqu'à ce que nous partions pour l'aéroport de Makassar le lendemain matin. Pour cela nous avons réserver nos places dans une voiture charter -qui partira avec une heure de retard mais qu'il rattrapera avec sa conduite façon fast and furious. En même temps fallait s'y attendre, le mec avait un volant de rallye. On fait même des pointes à 140km/h sur les routes indonésiennes, et croyez-nous, ça c'est très fort.