Krabi

Après quelques petites galère de bus, nous arrivons finalement à Krabi en fin d'après-midi. On nous dépose à la station de bus pour prendre un bémo qui nous ammènera directement jusqu'à notre hôtel. 
La ville nous rappelle un peu l'ambiance de Maleka (une des premières étapes en Malaisie), pas tros touristique mais très vivant, on aime beaucoup. Notamment le marché, où l'on regrette le premier soir d'avoir déjà mangé en découvrant tous les stands de nourriture en tout genre.



Dès le lendemain matin nous prenons le bateau en direction de Railay Beach, un petit coin de paradis accessible seulement par la mer car coincé entre l'eau et des petites montagnes abruptes. 
Et malgré que l'endroit ait été pris d'assaut par les hôtels, il n'en reste pas moins magnifique. Et très agréable aussi, puisque bien organisé : nous tombons dès notre arrivée un plan (le premier que l'on voit depuis looooongtemps) qui nous montre très clairement ce que nous pouvons faire de notre après-midi, et ce sans l'aide d'un guide ! Nous optons donc pour un petit tour au point de vu qui nous permettra de voir l'ensemble du lieu, et sur le chemin, nous croisons quelques singes que nous observons avec fascination pendant de longues minutes.







Pour la suite, une estonienne rencontrée à Khao Sok nous avait parlé d'un lagon, apparemment difficilement accessible mais qui valait le coup. En effet, nous découvrons un peu plus loin le chemin qui y mène et celui-ci nous réveille des souvenirs d'escalade du Rinjani, couplés à la chaleur thailandaise. Mais quand nous arrivons à moins de 100m du fameux lagon -après avoir traversé un bout de jungle magnifique-, nous faisons face à trois derniers murs, des murs à désescalder littéralement. Les prises sont pas trop mal mais tout est très glissant à cause de la boue, et cela rend la tâche plutôt périlleuse. Finalement Caroline suit un petit groupe d'intrépide qui se décide à y aller malgré tout. Arrivée en bas (en y ayant laissé son short), on peut enfin voir le lagon. C'est en effet très joli mais petite déception de ne pas pouvoir se baigner comme l'estonienne nous l'avait dit. De plus la remontée des trois murs est également difficile et c'est toutes les deux pleines de boue que nous nous rendons à la plage ouest pour manger un bout et se baigner un peu. Là on est ébahis par la température de l'eau, que l'on ne pensait pas possible en mer ! On est comme dans un bain avec de petites vagues... C'est donc plutôt en sortant de l'eau que l'on se rafraichies, et on se rhabille vite pour prendre le dernier bateau retour à 17h30, accompagnées par un joli coucher du soleil.










Le soir, nous nous baladons en ville et nous décidons de rester un jour de plus.
Le lendemain, nous partons donc visiter le Tiger Cave Temple qu'une agence de tourisme nous avait conseillé. Elle nous avait aussi parlé d'un grand escalier mais nous n'avions pas très bien compris à ce moment là... C'est surtout en arrivant devant le panneau annonçant 1270 marches qu'on a vraiment saisi le truc. On entame donc l'ascescion, on remercie le temps de n'être pas trop chaud ce jour là, on prend le pretexte de la jolie vue pour faire des petites pauses de temps en temps.











Presque 1h plus tard nous arrivons en haut, trempées de sueur mais victorieuses ! Et ça valait tout de même le coup -même s'il n'y z ni tiger, ni cave- le temple perché à environ 300m d'altitude est très joli, et il y a un gros gros bouddha, ainsi qu'une très belle vue panoramique sur les alentours.








Le temps d'admirer tout ça et on re-descend, puisque ça aussi ce n'est pas une mince affaire. On ne vous l'a pas dit à l'allée mais les marches ici (comme partout sur les sites sacrés d'Asie en général d'ailleur) sont relativement approximatives et aléatoires. Certaines en valent deux, d'autres ont été confondus entre largeur et hauteur, parfois il y a à peine la place pour poser le pieds mais par contre il y a un demi mètre avant la prochaine... On est donc super attentives et on y perd un peu nos mœlleux mollets !
Mais surtout, c'est long...








Enfin arrivée en bas, Emma peut enfin satisfaire un de ses rêves de voyage : caresser un tigre !

Tout comme Caroline peut enfin monter à dos d'éléphant comme elle voulait le faire depuis le début de la Thaïlande :



Le reste de la soirée se passe tranquillement,  et nous partons le lendemain pour Koh Lanta, mais c'était sans compter une nuit d'horreur entre un crapaud-buffle-alarme-de-catastrophe-chimique et son potos le scorpion. Beaucoup trop d'exotisme à 3h du matin !