Kawah Ijen

On fait le trajet avec un gros groupe d'espagnol depuis Cemeron Lawang et on arrive vers minuit à l'hôtel --, un peu cher mais qui va nous offrir du repos et une piscine ! On passe une journée à récupérer de la veille et à s'organiser pour le lendemain. On trouve donc un chauffeur -après une recherche désespèrée d'un bémo moins cher que la voiture- qui nous emmènera à 1h du matin à l'entrée du parc du Kawah Ijen. 
C'est donc au milieu de la nuit que l'on commence l'ascension. On avait lu qu'il s'agissait d'une balade tranquille jusqu'au sommet... QUE NENNI! Il s'agissait en fait de trois kilomètres certes, mais 3km d'ascension très abruptes qui s'enchaîne avec une descente plutôt dangereuse dans le cratère, toujours dans le noir, mais pour un spectacle qui en valait la peine : les flammes bleues que l'on ne peut voir qu'avant le lever du soleil.




Car le Kawah Ijen est un volcan de souffre, une mine encore exploitée par des porteurs que nous croisons tout au long du chemin. La coutume est de leurs offrir à boire et à manger, car leur travail, bien que très correctement rémunéré, leur coûte leur santé à long terme (certains portent jusqu'à 80kg de soufre sur leurs épaules et font l'aller-retour deux fois par jour). C'est donc nos sacs remplis de gâteaux, de boissons et de bonnes intentions que nous nous étions parées. Lors de la montée on s'est retrouvée escorteée par l'un d'entre eux qui nous a expliqué son travail et attendu quand le chemin s'avérait difficile. Un peu gênées car on n'avait rien demandé, il nous montre le chemin jusqu'au fond du cratère et nous attends même pour remonter. À ce moment on rencontre d'autres touristes qui lui donne de l'argent pour des photos, et on comprends donc qu'il attend donc probablement de même pour nous... On prépare un billet en haut mais une fois qu'on lui tend, grosse déception quand il annonce un prix par personne comme si nous avions contracté ses services... On passe sur ce malaise et on continue à découvrir les alentours par nous même. Une fois le soleil levé on voit magnifiquement bien l'ensemble du volcan et le lac dans le cratère.








La descente nous rappelle comme la montée était rude et on en croise même qui abandonne (des retraités mais des retraités en forme !) et on rentre à temps à l'hôtel pour le petit déjeuner. Et on file dans l'aprem pour Bali !