UBUD

On prends donc le ferry de Ketapang (Banuywangi) direction le port d'entrée de Bali : (nom). Une heure de trajet et nous boilà sur l'île la plus touristique d'Indonésie... Un bus et un taxi nous emmène jusqu'à Ubud (prononcer OUBOUD), capitale culturelle. Nous y retrouvons tout les touristes que nous n'avions pas encore croisé et dont on se serait bien passé... La première impression n'est pas très bonne pour Caroline mais on se laisse tenter par un très joli hotel chouette et pas cher, qui rattrapera le coup. Nous avons en effet un véritable temple en guise de chambre, ce qui nous met dans le bain des traditions balinaises qui exigent un temple dans chaque foyer ! Mais genre pas un petit temple accroché au mur, un vrai site parfois plus grand que la maison, et d'une complexité incroyable. Et puis il y a des offrandes de partout puisque jour appelle plusieurs dons pour bénir les lieux, la maison, l'escalier, le gazon...


On passe la journée suivante à ne rien faire pour rattraper tout le sommeil perdu des jours précédents, et l'activité principale de la journée fut d'aller manger dans un restau tenue par une française expartriée et son mari Laossien, l'occasion de retrouver de la nourriture vraiment très bien cuisinée -parce-qu'on en a marre des mie goreng- et de prendre les bons conseils de Géraldine, la patronne. Le soir nous retrouvons Bruno -rencontré à Yodyakarta- qui revient lui de Sulawesi, pour un spectacle tradtionnel balinais : le Kecak Fire. Petite fleur sur l'oreille, on assiste à une super démonstration de synchronisation d'une soixantaine d'hommes-percussion et danseurs à la fois qui dans une ronde parfaite donnèrent le tempo aux autres danseurs-chanteurs, eux déguisés qui contaient une légende balinaise. Tout cela se termine sur des danseurs qui marche sur des noix de cocos enflammées... Impressionnant. Nous concluons la soirée au restaurant pour fêter l'anniversaire de Bruno, l'occasion de goûter au vin balinais.








Le lendemain, nous avons pris l'option tour organisé pour tenter de voir un maximum de chose au nord d'Ubud. Grosse erreur, même si les temples que nous voyons sont tous magnifiques, le rythme des visites est très dense et même si nous ne sommes que tout les trois, impossible de changer le programme pour négocier une étape plutot qu'une autre. On a aussi la surprise de devoir payer tout les tickets d'entrée des temples mais aussi des points de vue et des rizières, ce que l'on trouve carrément éxagéré. On rentre donc un peu plus tôt et la journée se termine tranquillement.














La journée suivante commence avec une petite balade matinale dans les environs mais déjà sous le soleil écrasant... Et en revenant en centre ville, on décide de s'occuper de nos visas : le début d'une loongue galère.